samedi 18 novembre 2017

"AIDEZ-NOUS À SORTIR FELIX ET LES AUTRES DE L'ESCLAVAGE EN LIBYE"


"AIDEZ-NOUS À SORTIR FÉLIX ET LES AUTRES DE L'ESCLAVAGE EN LIBYE"


 PS. Félix, petit-frère d'un ami proche, est le1er à gauche.

Campagne de Mobilisation Menée par l'Association "NOUS PAS BOUGER" avec JMTVPLUS. Appels à la mobilisation des autorités par la campagne "Aidons Félix et les Autres à sortir de l'esclavage en Libye", menée par Jmtvplus et l'association Nous Pas Bouger



 ESCLAVAGE en LIBYE: TÉMOIGNAGE D'UN JEUNE SÉNÉGALAIS,VICTIME (JMTV+)

Contact: Joel Didier Engo, Président de l'Association "Nous Pas Bouger"

Jacky Moiffo,  JMTV MEDIA

Tel: 0641001431 /   06 99 59 77 64


 
Madame, Monsieur,

Merci de rejoindre notre mobilisation contre l’esclavage des migrants africains en Libye avec pour objectif sortir Félix et ses compagnons d’infortune des camps libyens.

Votre participation prendra la forme que vous souhaitez donner. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Elle pourrait notamment prendre la forme d’un message de soutien filmé reprenant le slogan de campagne "AIDEZ-NOUS À SORTIR FÉLIX ET LES AUTRES DE L'ESCLAVAGE EN LIBYE", réalisé par le journaliste et fondateur de JMTVPLUS, Jacky MOIFFO

Elle pourrait aussi être un don d’un montant de votre choix dans le cadre de la campagne «SORTIR FÉLIX ET LES AUTRES DE L'ESCLAVAGE EN LIBYE» adressé à l’association NOUS PAS BOUGER en sa qualité de personne morale coordonnatrice de la campagne et dont les coordonnées bancaires sont les suivantes

ASSOCIATION NOUS PAS BOUGER
MAISON DES ASSOCIATIONS DU ONZIÈME
8 RUE DU GÉNÉRAL RENAULT
75011 PARIS
COMPTE BANCAIRE Numéro 60268924302 
CRÉDIT AGRICOLE  (CA)
PARIS TEMPLE
135 Avenue PARMENTIER
75011 PARIS
TEL. 01 48 06 52 52   



CODE BANQUE 18206
CODE GUICHET 00150
NUMÉRO DE COMPTE 60268924302
CLÉ RIB 76
DOMICILIATION: CRÉDIT AGRICOLE (CA) PARIS TEMPLE
135 Avenue PARMENTIER75011 PARIS
TEL. 01 48 06 52 52

Premier Rassemblement Dimanche 10 décembre Place de la République à Paris dès 14h00 avec Prises de Parole, Sensibilisation du Public, Distribution de tracts, Identification des Migrants retenus dans les camps d'esclavage en Libye.

Soyez Toutes et Tous les Bienvenus!


MEDIA D'AFRIQUE - L'ESCLAVAGE DES NOIRS EN LIBYE - VOX AFRICA

 

  "Si des êtres humains vendus comme esclaves, ça ne choque personne, alors nous ne sommes plus humains"

 
RASSEMBLEMENT DIMANCHE 10 DÉCEMBRE À PARIS, PLACE DE LA RÉPUBLIQUE CONTRE L.ESCLAVAGE EN LIBYE A PARTIR DE 14H.

CAMPAGNE DE MOBILISATION "AIDEZ NOUS A SORTIR FÉLIX ET LES AUTRES DE L.ESCLAVAGE EN LIBYE"

MOBILISEZ VOUS!





"Le rapatriement de Libye des migrants s’annonce comme un vrai casse-tête"
 
Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat estime le nombre de migrants « entre 400 000 et 700 000 »

Source: Le Monde.fr avec AFP Le 01.12.2017


AMBIANCE, C'EST CHAUD dimanche 19 novembre 2017
1 000 personnes (5 000 selon les organisateurs) majoritairement issues de la diaspora afro-descendante, ont manifesté à Paris, samedi 18 novembre, pour dénoncer les pratiques esclavagistes en Libye. En cause selon elles : la responsabilité des dirigeants occidentaux dans la situation libyenne notamment celle de la France.
 

Je n’imaginais pas qu’il y aurait eu autant de monde”. Claudy Siar se dit ravi et fier. Lui qui, deux jours auparavant, criait sa colère sur une vidéo Facebook vue des milliers de fois et partagée tout autant. “Moi descendant d’esclaves, j’ai la haine“, protestait-il. L’animateur radio de 48 ans, producteur de l’émission Couleurs tropicales sur RFI, est à l’initiative de cette mobilisation ce samedi 18 novembre à 16h contre les pratiques esclavagistes en Libye. Il s’enthousiasme du “rassemblement spontané” rendu possible grâce à une mobilisation sur les réseaux sociaux. L’élément déclencheur : un reportage de la chaîne américaine, CNN, montrant des Africains vendus comme des esclaves ou enchainés dans des cages en Libye. Plusieurs personnalités avaient également relayé l’appel à manifester, comme Omar Sy, Mokobe de 113, Didier Drogba ou l’ancienne Miss France Sonia Rolland.

Un collectif a d’ailleurs été créé à l’occasion : Collectif contre l’esclavage et les camps de concentration en Libye (CECCL). La mobilisation qui, au départ, devait être un simple rassemblement devant l’ambassade de Libye dans le 15ème arrondissement de Paris, s’est transformée en manifestation spontanée. Au cri de “Libérez nos frères” ou de “Libérez nos soeurs“, la foule est venue crier sa colère : 1 000 participants selon la préfecture de police de Paris, entre 5 000 et 6 000 selon Claudy Siar et d’autres à l’initiative. Majoritairement, les manifestants étaient issus de la diaspora afro-descendante. Les pancartes cartonnées arboraient plusieurs messages comme “L’esclavage, crime contre l’humanité” ou “Nous sommes tous des humains“. Autant d’inscriptions pour témoigner d’une situation universelle qui nous concerne tous, y compris les beaux quartiers parisiens.


Si des êtres humains vendus comme esclaves, ça ne choque plus personne, alors nous ne sommes plus humains

“Voir nos enfants enchaînés dans une cage, c’est inadmissible, c’est révoltant“, s’insurge Julie Mabea, musicienne de 43 ans. “Si des êtres humains vendus comme esclaves, ça ne choque plus personne, alors nous ne sommes plus humains“, juge, pour sa part, Raphaël Agbemadon, équipier de vente de 37 ans. Les images ont servi d’électrochoc pour certains qui tenaient à battre le pavé parisien à tout prix. “J’avais prévu des choses ce samedi mais j’ai tout annulé à la dernière minute. Je ne pouvais pas rester chez moi”, explique Sisko Mbuma, militant associatif de 37 ans.

Pourtant, la question de l’esclavage en Libye, et dans d’autres pays comme la Mauritanie, n’est pas nouvelle. Qu’est-ce qui a incité les gens à sortir dans la rue ? “Je pense qu’avant, les informations étaient restreintes. Maintenant, elles sont diffusées rapidement et partout grâce aux réseaux sociaux”, analyse Mireille Owona, gestionnaire de patrimoine de 33 ans. “Personnellement, avant ce reportage de CNN, je ne connaissais pas cette réalité” avoue Julie Mabea. Pour Raphaël Agbemadon “la jeunesse africaine est en train de prendre conscience. Il serait temps que les jeunes africains aient un sursaut d’orgueil pour que le cliché sur la misère en Afrique cesse”.

“Sarkozy criminel, Sarkozy assassin”

Pour une grande majorité des manifestants interrogés, les pays occidentaux, la France en particulier, portent une grande part de responsabilité sur cette tragédie. “On ne peut pas reproduire ce qui s’est passé il y a 400 ans tout en connaissant les séquelles et les dégâts que cela occasionne“, analyse Sonia Lebrache, artisane de 33 ans. Sur la période récente, c’est l’interventionnisme occidental en 2011 en Libye qui est pointé du doigt à la quasi unanimité. Du coup, les slogans “Sarkozy criminel“, “Sarkozy assassin” ont jailli durant la manifestation.


Les manifestants avaient décidé de rejoindre le consulat de Libye, rue Kepler, dans le 16ème arrondissement, en passant par le 7ème arrondissement via l’avenue Rapp et le pont de l’Alma. Jusqu’au pont, la manifestation avançait tranquillement avec une foule grossissant au fur et à mesure. Mais en raison de son caractère “spontané” qui n’avait pas fait l’objet d’une déclaration à la préfecture de police, la manifestation a été jugée comme illégale par les autorités. Par conséquent, des dizaines de CRS ont été mobilisés pour barrer la route des manifestants sur leur parcours. C’est sur l’avenue Marceau, à l’angle de l’avenue Pierre 1er de Serbie et au niveau de l’église Saint-Pierre de Chaillot que le cortège a été la cible de gaz lacrymogènes. “On est venu manifester pacifiquement. Des mamans, des enfants. J’ai même vu des nourrissons. Et tout d’un coup, on voit des CRS qui viennent, qui nous chargent” s’insurge Sisko Mbuma.

Aucune dégradation commise mais des investigations demandées pour identifier les organisateurs d'”un rassemblement organisé au mépris de la loi”

La tête du cortège a pu passer à temps pour continuer sur l’avenue Marceau et arriver au niveau du consulat de Libye. Les autres groupes ont dû rebrousser chemin et se regrouper sur les Champs-Élysées, en remontant vers l’Arc de Triomphe. Mais les CRS attendaient justement ces manifestants pour les regrouper dans une nasse, sous les yeux de touristes surpris d’assister à une telle scène, avant que les CRS ne resserrent la nasse pour ne pas gêner la circulation automobile.

Une fois sortis de la nasse, plusieurs manifestants se sont dispersés pour “faire du bruit” et alerter les riverains sur fond d’appels à regroupements cacophoniques. Par exemple, sur la place d’Iéna, un groupe d’une cinquantaine de manifestants a reçu des messages indiquant de se rendre vers le pont de l’Alma pour rejoindre d’autres groupes. Cinq minutes plus tard, il était question de se diriger vers la place du Trocadéro où d’autres manifestants les attendraient. Mais finalement, un rassemblement d’une centaine de manifestants a eu lieu sur l’avenue Kléber en fin de journée, autour de Claudy Siar, saluant ceux qui ont manifesté et les appelant à rentrer calmement chez eux et à ne pas provoquer les CRS. “Aucune dégradation n’a été commise“, précise le communiqué de la préfecture de police de Paris, qui indique que “le Préfet a demandé que les investigations permettent d’identifier les organisateurs de ce rassemblement organisé au mépris de la loi afin que les procédures soient engagées aux fins de poursuites adaptées”.

Claudy Siar l’assure : cette manifestation en appellera d’autres, mais aussi un travail auprès de l’ONU et de l’Union européenne sur la situation en Libye, afin d’obtenir des excuses “de façon officielle”. “Ce n’est que le début du commencement“. Un autre rassemblement est d’ores et déjà prévu vendredi 24 novembre à 16h, toujours devant l’ambassade de Libye à Paris, à l’appel de plusieurs associations comme la Coordination Sans Papiers 75.

Jonathan BAUDOIN

ESCLAVAGE DES MIGRANTS AFRICAINS EN LIBYE: L'ARTISTE CAMEROUNAIS LONGUÉ LONGUÉ INTERPELLE LES PREMIERS RESPONSABLES À LA TÊTE DE SON PAYS



BRAVO M.LONGUÉ LONGUÉ, VOUS AVEZ TOUT NOTRE SOUTIEN CETTE FOIS-CI!

Esclavage en Libye: "tout le monde savait" dénoncent des ONG 

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 24/11/2017

La communauté internationale se dit horrifiée d'apprendre que des migrants sont vendus comme esclaves. Des ONG tirent pourtant la sonnette d'alarme depuis des mois.

Le 14 novembre, Nima Elbagir révélait sur la chaîne américaine CNN les images d'une vente aux enchères nocturne de migrants, destinés à l'esclavage, en Libye. Dans cette enquête, la journaliste révélait que deux hommes pouvaient être vendus 700 euros. Des informations qui font l'effet d'une bombe dans la communauté internationale.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "horrifié", le président de l'Union africaine Alpha Condé "indigné", l'Union européenne "révoltée", Emmanuel Macron qualifie les faits de "crime contre l'humanité" et la France a réclamé une réunion "expresse" du conseil de sécurité de l'ONU.
Aujourd'hui vivement dénoncés par les dirigeants politiques occidentaux et africains, les viols, les tortures et l'esclavage de milliers de migrants africains étaient pourtant connus depuis longtemps par les ONG et analystes.

"Hypocrisie" des gouvernants

Les organisations humanitaires tiraient la sonnette d'alarme depuis des mois face au silence de ces mêmes responsables politiques. Aujourd'hui, elles dénoncent une "hypocrisie". "À part le citoyen lambda, tout le monde savait, les gouvernants, les organisations internationales, les leaders politiques", assène le Sénégalais Hamidou Anne, analyste du think tank "L'Afrique des idées".
"Les prises d'otages, les violences, la torture, les viols, sont monnaie courante en Libye, et l'esclavage, on en parle depuis longtemps", renchérit Alioune Tine, directeur Afrique de l'ouest et du centre d'Amnesty international basé à Dakar.
Les organisations d'aide aux migrants n'ont cessé d'alerter sur la dégradation de la situation. Dès le mois d'avril, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapportait l'existence de "marchés aux esclaves" en Libye. "Ils y deviennent des marchandises à acheter, vendre et jeter lorsqu'elles ne valent plus rien", avait souligné Leonard Doyle, porte-parole de l'OIM à Genève.
EN IMAGES >> Esclaves, torture... L'horreur des migrants interceptés en Libye
La présidente de Médecins sans frontières, Joanne Liu, avait à son tour dénoncé en septembre, dans une lettre ouverte aux gouvernements européens, "une entreprise prospère d'enlèvement, de torture et d'extorsion" en Libye. "Dans leurs efforts pour endiguer le flux [migratoire], les gouvernements européens seront-ils prêts à assumer le prix du viol, de la torture, et de l'esclavage ?", avait-elle interpellé. Avant de conclure: "Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas".

L'UE "a une responsabilité fondamentale"

En plein chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est la plaque tournante du transit des migrants d'Afrique subsaharienne cherchant à gagner l'Europe. Soucieuse de contrôler ce flux migratoire, l'UE peine à trouver des solutions pour ces candidats à l'exil, à la merci des passeurs et trafiquants, un calvaire dont beaucoup ont témoigné dans les médias et qui avait déjà fait l'objet d'enquêtes journalistiques. "En Libye, les noirs n'ont aucun droit", avait confié en septembre Karamo Keita, un jeune Gambien de 27 ans, rapatrié dans son pays. "Nous avons été emmenés dans plusieurs fermes où notre geôlier libyen nous vendait comme esclaves".

La semaine dernière, le haut-commissaire de l'ONU aux droits humains, Zeid Ra'ad Al Hussein, a jugé "inhumaine" la politique de l'UE "consistant à aider les gardes-côtes libyens à intercepter et renvoyer les migrants". Une accusation rejetée par Bruxelles, qui souligne ses efforts pour "sauver des vies" en mer et "faciliter l'accès de l'OIM et du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) aux centres de détention en Libye pour qu'ils puissent augmenter le niveau d'assistance et organiser des retours volontaires".

En se posant en "forteresse qui veut coûte que coûte arrêter" les migrants, l'Europe "a une responsabilité fondamentale" dans le désastre actuel, mais elle n'est pas la seule, estime quant à lui Alioune Tine."Ça ne peut plus durer. Devant un crime contre l'humanité, on ne s'indigne pas, on réagit", juge Hamidou Anne, pour qui "il faut aller chercher ces jeunes qui sont dans des camps d'internement ou vendus comme esclaves", alors que le Rwanda a proposé jeudi d'accueillir 30 000 de ces migrants.

Alioune Tine réclame l'inscription de la question de l'éradication de l'esclavage au menu du sommet UE/UA des 29 et 30 novembre à Abidjan, comme l'a suggéré le président nigérien Mahamadou Issoufou."Il faut une commission d'enquête impartiale pour voir comment s'organisent ces trafics, qui en sont les responsables. Et que tout le monde prenne ses responsabilités."

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